Après avoir vécu une année 2020 unique et particulièrement éprouvante, le monde du sport amateur entame cette nouvelle année 2021 dans l’incertitude. Les défis qui s’annoncent sont nombreux et clubs, associations sportives et sportifs indépendants vont devoir encore lutter pour assurer leur survie.
Face à l’arrêt des compétitions sportives, des championnats, les clubs ont été mis à rude épreuve. Beaucoup de licences n’ont pas été reconduites et l’enjeu sera d’inciter les sportifs à revenir. Pour les sportifs indépendants, les mesures restrictives ont perturbé, voire rendues impossibles leurs préparations à des compétitions. Compétitions qui ont été finalement annulées ou reportées dans leur grande majorité.
Confinements, couvre-feu, mesures restrictives, tout cela peut inciter à la démotivation. Malgré tous ces défis à relever pour 2021, il est essentiel pour le sport amateur de ne pas subir et de passer à l’action pour survivre et partager l’envie de faire du sport.
Cette nouvelle année qui s’annonce, devra surmonter encore plein de défis et le sport reste fragile face à la crise du Covid. Mais l’espoir est permis, plus que jamais, l’envie de prendre son pied en faisant du sport doit être plus forte que toutes les difficultés !
Quels défis attendent nos sportifs ? Que faire pour que le sport amateur reprenne des couleurs ? Quels conseils on vous apporte ?
Moins de licenciés pour le sport amateur
« La projection, au niveau de la prise de licence, pour le mouvement sportif est une baisse de 20 à 30%. Toutefois, nous n’avons pas encore l’impact précis des récentes dispositions sanitaires et attendons des chiffres consolidés », informait la ministre des sports Roxana Maracineanu, fin octobre.
Cette tendance se confirme en effet. Tous les sports sont touchés, en particulier ceux pratiqués en gymnase, en intérieur. La fuite des licenciés s’explique par le contexte de crise et parfois la peur d’être contaminé, véhiculée par les discours du gouvernement.
Les lieux clos, considérés comme « lieux de contamination avancés », ont été contraints à la fermeture en septembre dernier par Olivier Véran, ministre de la santé. Pour tous les sports concernés, qui subissent cette décision malgré la mise en place et le respect du protocole sanitaire, la sanction est lourde : « La situation commence à être un peu inquiétante. On a refait les budgets et on se projette à -20 % sur la fin de l’exercice financier, qui se termine au 31 décembre. Ce chiffre prend en compte les mesures actuelles sur un délai de 15 jours. Mais si ça se durcit ou même que cette situation se maintient comme cela dans le long terme, autrement dit que les adultes ne peuvent pas grimper en salle, dans ce cas je pense qu’on aura une chute des licences encore plus forte. Et qui mettra en difficulté l’équilibre financier de la fédération. » Ces propos de Pierre-Henri Paillasson, directeur technique national à la fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME), datant d’octobre, sont sans appel.
D’autres fédérations sont encore plus inquiètes, comme la Fédération Française du sport adapté qui parle de près de 70% d’adhérents en moins !
Depuis, pas de retour à la normale. Le manque de recul ne permet pas d’établir clairement le réel impact sur le sport amateur en ce début d’année mais la fuite des licenciés se poursuit inexorablement. Difficile après de jeter à la pierre à tous ces sportifs, incapables de pouvoir pratiquer leur sport dans de bonnes conditions, voire de le pratiquer tout court !
Perte de rythme pour nos sportifs
L’arrêt continu et prolongé dans le temps du sport et des compétitions, pose aujourd’hui un problème, voire un risque pour les sportifs amateurs évoluant à un niveau de compétition exigeant.
Bruno François, préparateur physique témoigne dans la Dépêche du Midi : « Malheureusement, c’est la catégorie la plus problématique car ils ne sont pas sportifs de haut niveau mais en même temps, ils évoluent à un niveau qui est déjà très athlétique et qui doit être entretenu. »
Il précise également: « Sans entretien les risques de blessure sont très importants. Pour bien faire, il faudrait un mois de réathlétisation intense pour réhabituer le corps à l’effort ». « Les épaules et le poignet pour les handballeurs, le bas du corps pour les footeux. Et puis il y a aussi différentes spécificités à l’intérieur d’un même sport comme le rugby : un pilier n’a pas les mêmes demandes qu’un trois quart. »
De plus, l’autre conséquence n’est pas physique, mais plus psychologique… La prolongation de toute cette incertitude et de l’arrêt du sport amateur a des répercussions sur la volonté, voire sur la santé mentale de nos sportifs:
« C’est dramatique pour ces niveaux-là : on est en train de tuer leurs passions. Je m’en rends compte car sur les visios, il y avait beaucoup plus de monde en mars qu’en décembre (Depuis Mars, Bruno organise des visios pour les sportifs souhaitant s’entretenir depuis chez eux)
C’est un terrible gâchis. »
Que fait l’Etat ?
110 millions d’euros vont être consacrés aux pertes billetterie des clubs professionnels, auxquels s’ajouteront 105 millions d’euros au titre des exonérations de charges. 5 000 postes de service civique, sur les 80 0000 au total, seront réservés pour le sport. Le chômage partiel sera lui prolongé si nécessaire et un fonds d’aide de 34 millions d’euros viendra soutenir les associations qui fonctionnant sur le seul principe de bénévolat.
Un « pass sport », d’un coût de 100 millions d’euros, sera créé en 2021 pour aider les jeunes à pratiquer une activité sportive. Pour soutenir les associations, le fonds d’urgence de 15 millions d’euros de l’Agence nationale du sport sera reconduit l’année prochaine tandis qu’un crédit de 20 millions d’euros supplémentaire sera accordé aux fédérations pour compenser les pertes de licences.
C’est au total 400 millions d’euros qui sont alloués à la survie du sport en France. Mais tout cet argent ne sera pas à destination du sport amateur.
Quelles solutions le sport amateur met-il en place
Les clubs, associations n’ont pas attendu pour réagir !
Campagnes de dons, animations du tissu associatif, les initiatives sont nombreuses depuis le printemps et le premier confinement du mois de mars. L’idée est d’avant tout éviter une situation d’extrême dépendance vis-à-vis des aides de l’Etat, comme l’explique Emmanuelle Bonnet Ouladj, co-présidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) à France Info il y a quelques jours: « Les associations, sportives ou non, ont été créées pour pallier à une défaillance des pouvoirs publics. C’est pour ça que nous sommes assez critiques sur le financement du sport ou du milieu associatif qui ne devient qu’un financement par appels à projets. Plus les associations vont y répondre, plus elles vont être orientées par les directives du gouvernement. Et donc elles risquent de perdre leur nature même. »
Les conseils de 1896 pour le sport amateur
Organisez-vous !
Ce conseil, nous sommes sûrs que vous êtes déjà nombreux à l’appliquer mais il est important pour nous de le souligner.
On vous en avait déjà fait part plus tôt dans l’année, mais il est aujourd’hui encore plus que jamais d’actualité.
N’attendez pas la reprise des saisons pour vous organiser. Rapprochez-vous dès maintenant de vos bénévoles et licenciés pour anticiper les futures échéances et relancer la vie de votre association. Faites le bilan de vos troupes ! Sachez dès maintenant les disponibilités des uns et des autres pour assurer la continuité et savoir sur qui vous pourrez compter. Cette inter-saison longue durée vous permet malgré tout d’organiser la reprise des entraînements, des repas, de l’organisation de vos futures rencontres avec plus de temps et moins de précipitation. Alors mettez ce temps à votre profit !
Les sportifs indépendants doivent également s’organiser, réfléchir au futur planning de leur saison, anticiper leurs futurs déplacements afin de déterminer la meilleure préparation à suivre pour eux, une fois la situation revenue à la normale.
Le cœur battant de vos associations, de vos projets sportifs, c’est l’humain ! Tous vos soutiens, vos licenciés et vos bénévoles seront heureux de s’impliquer dans un projet positif pour anticiper la suite, alors pensez à eux et sollicitez-les !
Pensez à vos partenaires !
Vos partenaires sont également dans cette situation ! Nombre d’entre eux sont profondément impactés par la situation et ils seront également nombreux à ne plus pouvoir accompagner des clubs, associations et sportifs la saison prochaine. Il est important pour vous de l’anticiper et de faire un bilan comme vous le faites avec vos soutiens et vos membres. S’ils ont investi en vous cette saison, c’est que votre projet les a inspirés, leur a donné envie de vous aider à atteindre vos objectifs.
Alors ne les oubliez pas, ils sont indispensables à votre survie et ont également besoin d’entendre de vos nouvelles. Votre rôle est de véhiculer des messages d’optimisme, de montrer que vous restez impliqués et que vous êtes déjà dans la préparation de vos futures échéances.
La relation sportif-partenaire est avant tout une relation humaine, sociale. Cette relation ne doit pas subir mais doit se renforcer et gagner en solidarité.
Alors pensez à vos partenaires, faites front commun avec eux et projetez-vous ensemble sur le futur et sur la reprise du sport, sur tous ces moments forts qui contribuent à générer et à véhiculer les passions !
Réfléchissez ensemble à comment entamer une future saison sous les meilleurs auspices et comment arriver à maintenir votre relation ou en définir une nouvelle.
1896 en soutien du sport amateur
Aujourd’hui, vous avez d’autant plus besoin de trouver des solutions pour préparer cette nouvelle saison.
Notre objectif est simple : aider le monde sportif amateur à générer de nouveaux revenus. Tous ceux qui ont une passion qui leur coûtent cher, doivent pouvoir trouver avec nous les moyens de se financer.
Nos missions sont claires :
- vous proposer des contenus à forte valeur ajoutée, à vendre à des partenaires ou sponsors afin de générer de nouveaux revenus,
- vous apporter nos outils et arguments commerciaux pour réaliser ces ventes vous-même,
- vous permettre une relation soutenue avec vos partenaires tout au long de l’année leur offrant un réel retour sur investissement,
- vous permettre de vous différencier et de crédibiliser votre association, ses dirigeants et bénévoles auprès de votre environnement local.
Avec nous, apportez une nouvelle vision à votre club ou projet sportif !
Parlez-nous de votre projet, de vos ambitions pour cette nouvelle année, en cliquant sur « NOUS CONTACTER ». Trouvons la meilleure solution pour vous, ensemble.
Prêts pour un nouveau départ ?
écrit par Louis Henry